Animal familier, animal de compagnie : quelles différences ?
La domestication de l’animal par l’homme est un des signes de l’évolution de la relation de l’être humain avec son environnement et la société.
Estimée comme datant de 30 000 ans avant Jésus Christ, la domestication fait passer progressivement l’animal sauvage à celui d’animal domestique. La notion de dressage pour travaux champêtres apparaît, les animaux étant utilisés pour les tâches dures ou pour la consommation. Ce sont les bœufs, ânes, mulets, chevaux, etc. ainsi que les volailles.
Puis les mœurs ont vu apparaître l’animal de compagnie, comprenant notamment les chiens et chats, plus proches de l’être humain et admis à séjourner dans leur demeure.
La notion d’animal de compagnie a cependant été comprise comme limitant le rôle de l’animal dans le quotidien de l’être humain. En effet, les animaux ainsi qualifiés étaient admis à apparaître, à agir et à se comporter selon la volonté de son "maître". Cette domination évidente a conduit jusqu’à la modification de la morphologie de l’animal ainsi que sa physiologie.
L’animal familier est celui qui fait partie intégrante du groupe familial de l’être humain. De ce fait, il développe une relation de proximité avec ses propriétaires, et sa présence comme ses besoins apportent alors un équilibre reconnu à ceux qui le fréquentent.
En France, le taux de possession d’animal de compagnie figure parmi l’un des plus élevés au monde. L’impact économique de cette situation est d’ailleurs énorme, car ce sont des milliers d’emplois qui dépendent de cette présence dans les ménages français (animalerie, vétérinaires, alimentation…). Sans s’arrêter uniquement sur ce point, il faut admettre que l’animal dans notre société n’est plus confiné au statut d’objet. L’évolution des mentalités permet d’apprécier davantage l’apport de l’animal aux humains.
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