La relation homme-animal au quotidien
Dans un monde complexe où l’être humain est soumis à divers enjeux et tensions, quelle est la place accordée à un animal de compagnie ? Comprendre que l’animal ne juge pas, mais apprécie au contraire son maître comme le meilleur être au monde, cela peut changer l’idée que l’on se fait parfois de la relation homme-animal.
La Société Protectrice des Animaux ou SPA a été créée au XIXe siècle pour dénoncer les mauvais traitements infligés aux chevaux. Cette période de la révolution industrielle a eu pour conséquence une intensification de la notion de rendement, et le plus souvent, les chevaux étaient utilisés pour le transport d’objets ou de personnes.
Devant effectuer une charge de travail immense, ne disposant pas d’abri décent, n’obtenant que peu de nourriture et battu pour la plupart du temps, les chevaux n’étaient considérés que pour leur utilité quotidienne et leur valeur marchande.
Aussi démunis qu’eux, leurs propriétaires ne pouvaient éprouver de compassion à leur égard. C’est un cas parmi tant d’autres.
Aujourd’hui, il faut comprendre que l’animal de compagnie est un être vivant doté de ses propres modes de fonctionnement. Le flair, la vue, l’ouïe et la mémoire des animaux procèdent d’une sensibilité différente de celle des humains. En cela, il ne faut pas se hâter de leur attribuer nos propres sentiments.
Ce qui est certain, c’est que l’animal de compagnie ne juge pas son maître. Il a ses propres besoins, sa manière de les exprimer, et il faut reconnaître que l’adaptation dont il fait preuve dans notre monde moderne est remarquable. Nombre de gens admettent d’ailleurs avoir un animal de compagnie pour une présence vivante chez eux, mais aussi parce qu’il fait preuve de fidélité et de comportement égal, sauf à être malade ou souffrant.
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