Animaux : pour une égalité de chances
L’être humain étant un mammifère, vivant en groupe, il est assez tentant d’admettre que les similitudes avec les autres animaux sont nombreuses. Dans les faits pourtant, la société n’accorde pas aux animaux une égalité de chances, en termes de droit à une vie décente.
Durant des siècles, à travers la domestication ou le dressage, les humains ont imposé aux animaux un mode de vie de labeur, dans le seul but d’en tirer profit. Cela se traduit notamment par l’utilisation d’animaux de trait (comme les chevaux, mulets, bœufs…) pour des tâches rudes, comme le transport ou encore, plus récemment, l’expérimentation de produits chimiques en laboratoires sur des animaux (par exemples, singes, chiens, rats…).
Que les humains se considèrent comme une espèce supérieure ne donne pas le droit de procéder à de telles manipulations et exploitations. Les animaux souffrent de ces traitements dégradants, et ne peuvent se défendre face à leurs tortionnaires.
L’évolution de notre société, pour autant qu’elle se veuille civilisée, peut s’apprécier pleinement à travers la place qu’elle accorde aux animaux. Ainsi, il faut agir, en interpellant les autorités, pour qu’elles établissent des lois protégeant davantage les animaux contre toute forme de violence ou de torture. Le respect des animaux en tant qu’êtres vivants est urgent.
Des dispositions concrètes peuvent être prises, par exemple, en inscrivant tout animal domestique ou de compagnie auprès des communes, qui utiliseraient pour cela un registre approprié. Il faut indiquer dès lors si cet animal est pucé et/ou stérilisé. Toute personne adoptant un animal doit se révéler capable d’en prendre soin correctement, en répondant notamment à un questionnaire. Un carnet de santé doit accompagner l’animal. En cas de disparition ou de décès de l’animal, ce fait devrait alors être signalé à la commune.
< Retour